Abandonné : le Handicap t’appelle mais tu ne réponds pas.


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Il est temps d’appréhender le Handicap autrement et de valoriser ce qui est souvent perçu tel un fardeau. Il faut ainsi changer son regard et être présent pour ces individus à part entière. Fini l’abandon, il faut faire place à l’inclusion.

C’est une invitation à se libérer et à s’ouvrir à l’autre…

Le champ du Handicap: un terrain déserté par la Oumma.

La Oumma brille de part son engagement, elle est sur tous les fronts : Solidarité, intervention sociale, humanitaire. Sur le terrain, cela se traduit par un champ associatif fertile. Or, le handicap semble abandonné,  ce public est sur la touche. C’est donc une sonnette d’alarme qui retentit !

En effet, il n’existe qu’un petit nombre d’associations qui oeuvrent en faveur du handicap. Certains acteurs ont montré la voie à suivre mais tout reste à faire.

Les Moyens d’Agir et T.vacances,  Institut Paris Eglantine, J’ai envie de vous dire.,.). Toutefois, la demande est trop grande. Il est temps d’ouvrir les yeux, tant de familles et d’enfants  demeurent dans l’attente, avec l’espoir que l’on vienne à leur rencontre. Il est donc temps de placer le « handicap » au coeur des préoccupations.

Après tout, il ne devrait pas y avoir de top 5  en matière de solidarité, nous sommes un seul et un même corps, tout être humain est en droit de reçevoir un peu d’attention et ce, quelque soit l’épreuve qu’il traverse.

Cette révolution naîtra lorsque notre esprit s’affranchira des préjugés et prendra conscience qu’il s’agit d’un devoir, d’une priorité au même rang que toutes les causes défendues par la Oumma.

Il est temps d’opérer un changement radical, notre esprit doit faire peau neuve, êtes-vous prêts ?

Si nous prêtions attention à ce mot et à l’effet qu’il produit en société. En effet, certains peuvent encore penser que c’est un tabou ou que c’est un sujet délicat. C’est en ce sens que le malaise s’installe et il devient difficile d’aborder cette question sereinement.

Or, l’histoire nous a montré oh combien, il est important de mettre des mots sur la souffrance humaine et de révéler au grand jour, les difficultés auxquelles sont confrontées certaines personnes.

Le poids des mots.

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Dans le discours, le terme « handicap » raisonne de fait comme quelque chose de particulier, synonyme de douleur ou d’exclusion. On parle souvent de « désavantage » ou d’un manque, dès lors la société a mis en place des catégories. C’est cette tendance à cloisonner qui crée un sentiment de rejet. Ces individus peuvent ainsi se retrouver dans la pénombre avec le sentiment d’être à part, nous sommes ce reflet du miroir qui leur en fait voir de toutes les couleurs !

C’est dans cette perspective, chère Oumma, qu’il nous faut mesurer le poids des représentations et réaliser l’impact du regard que l’on porte vis-à-vis autrui. C’est en s’armant de savoir que nos cœurs seront disposés à vivre équitablement in sha ALLAH.

En effet, la conception que l’on a des choses, a une incidence majeure sur la manière dont on agit. Ce sentiment de « différence », associé spontanément à une personne dite « en situation de handicap », entache cette relation. Ainsi, un regard trop misérabiliste empêche de créer ce lien qui va de soi lorsque nous sommes confrontés à une autre personne.

Dès lors, le mot « handicap», qu’il soit mental, moteur ou psychique, impose de fait une image que l’on attribue à la personne, d’où une stigmatisation et des automatismes qui faussent notre relation.

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Se libérer des préjugés et aller à l’essentiel !

Il est temps de repenser notre regard et de faire table rase des idées reçues, c’est ainsi se décharger de ce fardeau qu’est l’ignorance. Il vaut mieux s’ouvrir sans crainte et agir comme toute première fois avec un inconnu. Il nous faut dépasser ce diktat de la « normalité »!

Que ce soit un enfant ou un adulte, ces individus (5,5  millions de personnes  déclarées en situation de handicap en 2013) ont des besoins comme tout le monde, le handicap n’empêche pas d’avoir envie de vivre intensément et d’évoluer dans un monde où le lien social prime.

Dès lors, la prise de conscience doit être globale, il faut étendre le champ des possibles et ne pas dresser de barrières invisibles. Leur vie est déjà jalonnée d’obstacles divers. Des petits gestes, quelques mots échangés peuvent ainsi permettre d’insuffler un peu de fantaisie à leur monde. Il ne suffit pas seulement de leur donner un petit coup de main mais simplement, d’être là, à leur côté. Cet aparté peut paraître insignifiant mais à leurs yeux, l’instant demeurera gravé.

Et après tout chère Oumma, aucun bien n’est volatile, le bénéficiaire chérit ce moment et reçoit ainsi une partie de vous.

Alors, imaginez un pigeon voyageur dont l’aile a été abîmée par des années de vol, ses camarades doivent-ils changer le regard qu’ils lui portent ou le considérer comme le « faible » qui sera à la traîne ?

Et bien non ! Il faut avant tout l’inclure et l’accompagner de la meilleure manière qui soit. Il ne tient qu’à nous d’aller à la rencontre de ces personnes lumineuses et qui forcent le respect.

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Alors, Cher Frère, Chère Sœur, peux-tu te munir de ton cœur sincère afin de tisser des liens fraternels ? La recette est simple, de la bonne humeur, du naturel et surtout met tes préjugés au placard. C’est fait ? Forgez-vous votre propre opinion, mettons les compteurs à zéro, le savoir est la clé !

A nous de jouer en nous saisissant pleinement de cette cause, la personne en situation de handicap, quel qu’il soit, a besoin de vous ! Contemplez leur ciel et ensemble, soyons l’éclairci saupoudrée d’espoir qui fera de l’ombre à ce nuage gris.

ALLAH soubhanou wa ta’3la nous a façonné, tout comme ce monde qui est une œuvre d’art pour celui qui prend le temps de le contempler. Oui, chacun se distingue par une particularité, une empreinte qui lui est propre.

D’ailleurs, rappelons-nous ce hadith :

D’après Al Chouraid Ibn Souwaid Al Thaqafi (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a vu un homme dont le izar (1) traînait par terre et alors il s’est empressé de le rejoindre et a dit : « Lève ton izar et crains Allah ».
L’homme a dit : J’ai les pieds arqués et quand je marche mes genoux se touchent (2).
Le Prophète (que la prière d’Allah et son salut soient sur lui) a dit : « Lève ton izar car certes toute la création d’Allah est belle ».
Après cela on n’a plus jamais vu cet homme sans que son izar ne soit au niveau de la moitié de son mollet.

(Rapporté par l’imam Ahmed dans son Mousnad n°19472 et authentifié par l’imam Ibn Kathir dans Jami’ Al masanid Wa Sounan n°5198, par cheikh Albani dans la Silsila Sahiha n°1441 et par cheikh Shou’ayb Arnaout dans sa correction du Mousnad).

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Dès lors, il est évident que ce qui nous caractérise, que ce soit visible ou non, incarne notre personnalité et notre être, il ne faut renier la beauté de la création.

Ainsi, chère Oumma, soyons l’épaule sur qui compter, le sourire humble qui donne l’envie d’avancer et ce vent de fraîcheur qui vient effleurer cet être privilégié.

LE COMBAT COMMENCE  MAINTENANT….

Répondez à l’appel et diffusez le sans modération !

Barak’ALLAH fikoum!

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