Handicap et mobilité : Le manque d'infrastructures adaptées

Handicap et mobilité : Le manque d’infrastructures adaptées


Le manque d'infrastructures adaptées 1

En 2007 L’INSEE dénombrait environ 10 millions de personnes en situation de handicap dont 2 millions de personnes à mobilité réduites.

Des difficultés au quotidien :

Lorsque nous sommes une personne dite « valide », nous ne nous rendons même pas compte des difficultés que peuvent rencontrer les personnes en situation de handicap et notamment celles à mobilité réduite.

En effet, il est facile pour nous de rentrer dans un magasin, un restaurant, aller au cinéma…Toutes ces activités qui rythment notre quotidien et que nous pouvons faire facilement.Mais, pour les personnes en situation de handicap, on ne peut que déplorer le manque d’accessibilité de ces infrastructures.

Pour eux, les tâches du quotidien relèvent du parcours du combattant.

En effet, ces personnes se retrouvent parfois dans des situations complexes parce qu’elles sont par exemple en fauteuil roulant et qu’il y a des marches devant le magasin, la mairie ou le bureau de poste…On ne peut qu’imaginer le sentiment d’exclusion qu’elles peuvent ressentir.

Comment les personnes en situation de handicap peuvent-elles vivre convenablement si rien n’est fait pour leur faciliter la vie ?

Il est donc primordial d’améliorer les conditions d’accès des personnes en situation de handicap, en commençant tout d’abord par une signalétique simplifiée et des installations adéquates.

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Les autorités publiques doivent prendre en compte le problème et aider au financement d‘infrastructures adaptées à tous : les handicaps sont différents donc les aménagements doivent l’être aussi.

Rampes d’accès pour fauteuils, inscriptions en braille, transports, voiries….Autant de domaines dans lesquels la France doit s’améliorer.

D’ailleurs, quelques lois ont permis une intégration plus simple, des personnes ayant un handicap.

En 2005, la loi « pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes en situation de handicap » est votée pour sensibiliser la société à cette problématique.L’objectif est de permettre l’accessibilité dans tous les domaines d’ici à 2015.

A l’approche de l’échéance, les objectifs sont loin d’être atteints et des associations de soutien aux personnes en situation de handicap, dénoncent même un report inacceptable.

Ce problème d’inaccessibilité se pose aussi dans notre Oumma.

En France, nous sommes force est de constater que trop peu d’infrastructures religieuses permettent aux personnes en situation de handicap d’accéder à la science, à la pratique et/ou fête religieuse ce qui ne doit pas être acceptable dans notre communauté.

Le handicap et la Oumma

 

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Aujourd’hui, les personnes en situation de handicap n’ont pas la même place dans notre Oumma que les personnes dite « valide ».

En effet, combien de mosquée sont accessibles aux personnes à mobilité réduite?

Combien de prêche sont traduits en Langues des Signes Françaises?

Malheureusement trop peu….Pourtant, nous sommes une communauté, dans laquelle, nous ne devons faire aucune différence, ni sur la personne, ni sur l’origine et encore moins sur la maladie et il est malheureux de voir qu’en 2014, nos lieux de culte soient encore inaccessible aux personnes à mobilité réduite.

Le Messager d’Allah (que la paix et le salut soient sur lui) a dit : « Nul d’entre vous ne sera véritablement croyant tant qu’il ne désire pas pour son frère ce qu’il désire pour lui-même. »Rapporté par Boukhary et Mouslim.

Ce hadith nous rappelle l’importance de la fraternité dans notre religion.Nous sommes la meilleure communauté, alors nous devons faire en sorte de ne rien négliger.

Certaines mosquées d’Ile-de-France essayent de palier à ce manque comme les mosquées de

  • Créteil
  • Orly
  • Choisy-le-Roi
  • Chevilly-Larue
  • Kremlin-Bicêtre
  • Vitry, Villejuif
  • Alfortville
  • Maisons-Alfort.

Des rampes et des ascenseurs sont installés dans ces mosquées pour que les musulmans en situation de handicap puissent assister aux prières, mais aussi aux prêches et  aux conférences.Ils aspirent eux aussi à prier dans les maisons d’Allah, et acquérir du savoir comme n’importe quel musulman français.

Les initiatives  de ces mosquées doivent s’élargir à tous les lieux de culte. Nous devons améliorer l’accès aux infrastructures dans toutes les mosquées de France, traduire les prêches en langues des signes…Il n’y a pas de place pour la différence dans notre religion.

Ce qui est accessible aujourd’hui pour nous, doit l’être demain pour tous.

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